
Risques liés à l’exposition aux fumées de soudage
Les professions concernées par cette exposition sont diverses : soudeurs, métalliers, monteur charpente métallique, chaudronniers, tuyauteur, plombiers chauffagiste, canalisateur TP et d’une manière générale, toutes les entreprises qui disposent de matériel de soudage.
La démarche de prévention repose sur plusieurs étapes :
L’implication de tous dans la démarche est nécessaire : de l’employeur aux salariés. Les enjeux concernent la santé mais aussi l’emploi.
La création d’un groupe de travail pluridisciplinaire autour du projet est préconisée.
La phase d’état des lieux est une étape clé et couvre les informations relatives :
- Aux clients dont les exigences de qualification de soudure
- Aux soudeurs : nombre, temps de soudage, foisonnement, formation, connaissance des équipements de captage, attentes…
- Aux postes de travail et atelier : implantation, encombrement, flux des produits, positionnement des pièces, aménagements
- Aux Pièces : dimension, forme, poids, perméabilité à l’écoulement de l’air, taille, taille des séries, type de métal, revêtements…
- A la Technique de soudage : technique utilisée, type de matériel (pulsé,…), paramètres de soudage, métal d’apport, gaz protecteur, temps d’arc
Ces informations servent aux échanges du groupe de travail afin d’identifier les solutions à mettre en œuvre. Il est important d’avoir cette vision exhaustive et partagée des situations de travail.
Étudier les solutions techniques disponibles.
Évaluer les solutions techniques : la priorité est donnée à la protection collective.
Par ailleurs, l’ergonomie du poste ne doit surtout pas être négligée. Il est nécessaire d’identifier les contraintes ou aménagements associés aux solutions : modification de flux de pièces, d’organisation, d’implantation…Les coûts des différentes solutions sont évalués : achat mais aussi consommable, maintenance, usure, énergie…
Il est primordial d’établir un cahier des charges pour la consultation de divers fournisseurs. Les offres sont comparées et il est nécessaire de faire essayer le matériel.
Le prestataire doit s’engager sur un résultat et mesurer les paramètres aéraulique et nuisance sonore à réception de l’installation.
L’installateur doit fournir un dossier d’installation avec les valeurs de référence. Elles garantissent la bonne performance de l’installation vis-à-vis de l’objectif de protection des opérateurs : débit d’air, vitesse d’air…
Le matériel doit être vérifié annuellement par une personne compétente.
La formation du personnel est indispensable lors de l’installation car elle permet aux soudeurs de maintenir le matériel et de détecter et prévenir les défaillances.


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